le 17 avril 2016
Les communistes dénoncent et combattent contre le coup d'Etat. La session de la Maison des représentants, qui dans une orientation de corruption et agressive , a approuvé dimanche 17 avril la recevabilité de la mise en accusation de la Président Dilma, a révélé l'étendue du souffle, profond et fort des positions de l'aile-droite réactionnaire, des positions obscurantistes et fascistes de la droite.
Ce sont des pas pour accéder au pouvoir avec le processus législatif. La prochaine bataille sera au sénat. Elle continuera dans les rues, aussi bien. Le Brésil entre dans une nouvelle phase de la lutte. Les communistes, nous sommes prêts à jouer notre rôle pour unir les forces démocratiques et progressistes, comme l'un des noyaux de l'unité de la gauche.
Nous nous déclarons être en opposition au gouvernement des usurpateurs qui peut être constitué. Nous faisons confiance dans la lutte du peuple. En toute circonstance, nous réorganiserons les forces de gauche, les unirons, nous produirons un nouveau modèle de formulation programmatique, la pratique de méthodes différentes pour imprimer sur une longue durée une nouvelle orientation du combat.
Un gouvernement découlant d'un coup d'Etat et d'une attaque de la constitution n'aura pas de légitimité. Le groupe politique de Michel Temer, Eduardo Cunha, Aécio Neves, FHC et catervia ne régnera pas. Il durcira la lutte politique et sociale.
José Reinaldo Carvalho, Secrétaire des Relations politiques et Internationales du Parti communiste du Brésil
(Source : solidnet - traduction de l'anglais de la rédaction du Lien)