Une grève de 24 heures dans l'ensemble du secteur public de la santé a été déclenchée le 20 mai 2015 par les travailleurs des hôpitaux publiques et des structures de la santé.
Un rassemblement a eu lieu à l'extérieur des locaux du Ministère de la santé, où se trouvaient les forces du Front de Tous les ouvriers Militants (PAME) du secteur public, étudiants de la santé dans les facultés, et également plusieurs travailleurs de différents secteurs et des retraités.
Dans son discours, Olga Slantou, la Vice-Présidente de POEDHN et membre du secrétariat de la Protection de la santé du PAME, a noté parmi d'autres choses:
" Nous sommes en grève et nous manifestons aujourd'hui parce que le financement de l'Etat pour la protection de la santé est arrêté, parce que l'intensification du travail bouscule les travailleurs, parce qu'il y a une réduction de milliers de travailleurs dans des centaines de spécialités.
"Nous sommes en grève parce que nos salaires sont atrocement bas et malgré celà ils nous doivent des rémunérations. Parce que nos patients paient des impôts tout au long de leurs vies et au moment de leur besoin l'Etat leur dit encore de payer pour les examens médicaux, les soins infirmiers, le traitement et les médicaments.
"Nous sommes en grève parce que le gouvernement dans les quatre mois de son existence s'est emparé des fonds disponibles des organisations publiques et des fonds de la sécurité sociale.
" La solution est de s'organiser et de lutter! La solution est à trouver dans la lutte commune des travailleurs de la santé, des travailleurs des autres secteurs, des retraités, des chômeurs, des artisans?"
Le docteur Giorgos Lamproulis, membre au parlement du Parti communiste de Grèce (KKE), a apporté, au cours du rassemblement, le message de soutien et de salutations du Parti. Il s'est référé à la nécessité de renforcer les revendications et la lutte et en même temps de mettre en évidence les causes de la situation actuelle. Ces causes sont liées à la ligne politique de l'UE et des gouvernements qui transforment la santé en une marchandise et les hôpitaux en des commerces.
Après le rassemblement, les manifestants ont marché sur le parlement.
(Source: Solidnet- traduction de l'anglais par la rédaction du Lien)