Texte transmis le 18 août 2015 par le Parti communiste d'Ukraine à Solidnet
Le régime oligarchique de la junte des nationalistes en Ukraine utilise et développe avec "créativité" les méthodes de Goebbels pour tromper le peuple afin de renforcer la dictature néo-nazie en Ukraine. L'une de ces méthodes est de limiter l'accès du peuple à l'information véridique, aux oeuvres de la culture et de l'art, à la littérature et l'orientation humaniste et antifasciste du journalisme.
Cette limitation est principalement appliquée avec une persécution abusive envers des écrivains, des artistes, des acteurs, des compositeurs, des chanteurs, des directeurs, ceux qui sont populaires en Ukraine et dans d'autres pays. Ils sont condamnés en raison de la guerre civile fratricide dans le pays, du génocide social et politique qui ont été suscités par le régime en place.
Réalisant les ordres politiques de la junte et selon la Loi sur la Protection de l'information à la Télévision et à la radiodiffusion, sous le prétexte de combattre " une menace à la sécurité nationale, et une incitation à la haine ethnique" des bureaucrates de l'Administration présidentielle, du Ministère de la Culture, du Ministère de l'information et de la politique, du Service de la Sécurité d'Etat, du Ministère de l'intérieur, du Bureau du Procureur créent la soi-disant "liste noire" de ceux dont l'oeuvre est interdite en Ukraine. Les films sont mis au placard, les livres sont retirés et détruits, comme ce fut le cas en Allemagne nazie. En même temps, dans un pays où vivent plus de dix millions d'habitants d'origine russe, où un tiers de la population considère la langue russe comme leur langue maternelle, le régime encourage et soutient les politiciens russophobes qui ont mis d'une manière inhérente sur leurs drapeaux le slogan nazi "L'Ukraine aux Ukrainiens".
De nos jours, non seulement les représentants bien connus de la culture et de l'art en Ukraine, en Russie et dans l'ancienne Union Soviétique sont sur la "liste noire", mais aussi de célèbres personnalités comme Emil Kusturica et Oliver Stone, Gérard Depardieu et Steven Seagal, tout comme leurs oeuvres.
Sans aucun doute, la pratique de l'interdiction et de la persécution des représentants de la culture et de l'art est avant tout un syndrome de Goebbels-McCarthy, une pratique typique des dictatures, la pratique de la persécution des dissidents et l'introduction du néo-Nazisme, comme idéologie de l'Etat.
A ce sujet, le Parti communiste d'Ukraine demande aux Partis communistes et ouvriers frères, à travers leurs représentants aux parlements nationaux et au parlement européen de soulever la question de l'inadmissibilité, aux termes du droit international, d'une telle pratique prohibitive qui viole les droits et les libertés des citoyens de recevoir des informations différentes et véridiques. Chacun a le droit de regarder des films, lire des livres, écouter des chants qu'il désire.
(Source: Solidnet - traduit de l'anglais par la rédaction du Lien)