Élections en Italie

Les élections législatives en Italie se sont déroulées sans la présence d'une véritable force alternative conduite par les communistes révolutionnaires. Leur parti a été détruit par les dirigeants traîtres au marxisme-léninisme au début des années 1990. Les renégats traîtres à la cause de la classe ouvrière et des masses populaires se sont ralliés au système capitaliste et à ses alliances impérialistes. Ils ont été les plus grands serviteurs des intérêts de la bourgeoisie italienne du temps de Massimo d’Aléma et de ses acolytes.

L'Italie de nos jours a sombré dans le marasme politique économique et social. Le chômage s'étend, notamment parmi la jeunesse. Plus de 120 000 étudiants qui ont terminé leurs études, à la recherche d'un emploi sont candidats à l'immigration dans d'autres pays européens pour en trouver un. Les partis politiques  candidats aux élections qui viennent de se dérouler sont tous des partisans du système capitaliste qu'ils sont prêts à servir comme ils l'ont déjà montré dans le passé. Que ce soit le parti de l'extrême-droite la Ligue du nord ou celui de Berlusconi Forza Italie ou encore le Mouvement 5 étoiles dont la phraséologie navigue "à gauche et à droite », pour attirer vers lui les voix des ouvriers,  ou encore le Parti Démocrate auquel se sont ralliés les traîtres au communisme et leurs candidats aux élections législatives, aucun d'entre eux n'apportera le bonheur à la classe ouvrière et aux autres couches laborieuses, pas même ne serait-ce q’un petit allègement à la dure condition que la bourgeoisie et les sociaux-démocrates leur ont imposée. Bon nombre d'électeurs parmi les classes et couches sociales écrasées par le capitalisme   se sont abstenus d'aller aux urnes pour marquer leur mécontentement et leur méfiance envers des hommes politiques prêts à servir les politiques des exploiteurs, responsables de la misère et de la pauvreté. Les résultats des élections fournis par les médias, pour le moment, se gardent de donner le pourcentage des abstentionnistes. Un profond silence qui en dit long sur le caractère non représentatif des résultats de ces élections. Mais ils ne manquent pas de reconnaître que les résultats ne permettent à aucun des partis à gouverner seul sans la composition d'une coalition de partis difficile  à réaliser. C'est là encore une manifestation  de la crise profonde qui frappe le système capitaliste. Cette crise ne pourra jamais être résolue par des élections dans le cadre du système bourgeois quand bien même elles seraient les plus démocratiques au plan formel, sachant que le pouvoir économique est dans les mains de la bourgeoisie. La démocratie bourgeoise formelle n’est rien d’autre dans son contenu que la dictature des exploiteurs sur les exploités. 

Les élections législatives qui viennent de se dérouler ne mettront pas fin aux luttes ouvrières pour la satisfaction de leurs besoins contemporains et pour une société sans exploitation. Les communistes italiens restés fidèles au marxisme-léninisme, dont nous saluons le combat, parviendront tôt ou tard à faire renaître un parti fort, organisé, uni, capable de redonner espoir à la classe ouvrière et aux couches laborieuses en un avenir meilleur, de stimuler leurs luttes  pour abattre le système capitaliste.  Les communistes algériens soutiennent le travail accompli en ce sens par les jeunes communistes pour reconstruire un parti communiste ancré dans la classe ouvrière et dirigeant ses luttes. Ils sont solidaires de leur combat juste, généreux et persévérant. 

Rédaction du Lien 

5 mars 2018