Dans un communiqué du bureau de presse de son comité central, le KKE
dénonce un nouvel acte d'autoritarisme commis contre ses cadres
Alors que le gouvernement de SYRIZA-ANEL tente de convaincre le peuple qu'une «nouvelle ère» commence après la fin officielle des mémorandums avec les créanciers, il semble être dérangé par le KKE qui révèle la vérité. Ce n'est donc pas un hasard s'il applique des mesures répressives à l’encontre des communistes.
Dans son communiqué, le Bureau de presse du Comité central du KKE dénonce le nouvel acte d'autoritarisme qui, comme il indique, « fait partie de l'effort continu pour intimider le peuple », pris cette fois à l’encontre de quatre cadres du KKE dans la ville de Larisa pour avoir posté le 2 septembre 2018 des affiches sur propager le Festival de la Jeunesse communiste de Grèce (KNE) dédié cette année au 100e anniversaire du KKE et au 50e anniversaire de la KNE.
Le Bureau de presse du CC du KKE dénonce « l’arrestation des cadres du KKE opérée, comme s’il s’agissait de criminels, par de nombreuses forces de police, de sécurité et du groupe DIAS. Ils ont passé la nuit au poste de police. Dans la matinée, ils ont été traduits menottés devant le procureur, accompagnés par des forces armées de sécurité, et présentés devant le tribunal sous l'accusation incroyable d’avoir causé des dégâts à la propriété publique. La direction du ministère de la Protection des Citoyens est responsable et doit donner des explications sur le nouvel acte d’autoritarisme contre le KKE. En tout état de cause, les cadres et les membres du KKE et de la KNE donneront leur propre réponse avec leur activité quotidienne pour le succès des événements du festival du KKE et de la KNE ».
Les communistes arrêtés ont été libérés le 3 septembre à midi. Ils ont été accusés d'avoir causé des dégâts alors que le procès est prévu pour le 5 juin 2019.
Il convient de noter que le dimanche (2/9) soir, devant le poste de police, et le lundi (3/9) devant le tribunal, les membres du KKE et de la KNE ont tenu une mobilisation avec le slogan « L'intimidation ne passera pas, la lutte du peuple la rompra! »
G. Lamproulis, député du KKE et vice-président du Parlement grec et T.Tsiaples, président du Centre du travail de Larissa, l'organisation qui réunit les syndicats ouvriers de la ville, ont participé à la mobilisation qui a condamné les actions antipopulaires du gouvernement et a exprimé sa solidarité avec les communistes arrêtés.
Les communistes algériens expriment leur solidarité avec leurs camarades du KKE. Ils dénoncent les actions du gouvernement de Tsipras d'intimider les communistes pour tenter d'étouffer l'avant-garde du mouvement ouvrier et populaire en lutte ininterrompue et résolue contre sa politique antipopulaire.
5 septembre 2018