Journée internationale des travailleurs
en lutte contre le capitalisme

Mobilisation plus grande contre la bourgeoisie mondiale,
ses attaques anti-populaires, ses guerres et ses ingérences

Les manifestations et les défilés de la classe ouvrière et de l’ensemble des travailleurs se dérouleront dans un contexte d’aggravation de la crise et des contradictions du capitalisme, de multiplication de dangereux foyers de guerre dans le monde.

Cette année les travailleurs exprimeront partout dans le monde leur solidarité au peuple palestinien sauvagement agressé par l’occupant sioniste israélien, bombardé à Ghaza nuit et jour depuis plus de 6 mois pour l’expulser de son pays.

L’offensive à l’échelle mondiale des capitalistes contre les droits et les conquêtes politiques sociales des travailleurs ne connaît aucun répit.

Mais partout les travailleurs de plus en plus nombreux résistent et se battent contre les attaques de la bourgeoisie qui cherche à augmenter au maximum ses profits en réduisant les salaires ou en imposant leur stagnation. Inflation, baisse du pouvoir d’achat, hausse des loyers, report de l’âge du départ à la retraite, généralisation des contrats de travail précaire, grignotage ininterrompu des systèmes de protection sociale, réduction des budgets de la santé et de l’éducation, etc., toutes ces mesures et bien d’autres plus sournoises visent à mettre les travailleurs sur la défensive.

L’aggravation de la crise du capitalisme exacerbe les rivalités inter-impérialistes pour le contrôle des sources d’énergie, les voies de transport du gaz et du pétrole, les couloirs maritimes, la mainmise sur les sources de matières premières. L’impérialisme US et ses vassaux européens n’acceptent pas de perdre du terrain sur le plan économique et politique face à l’apparition de nouveaux concurrents capitalistes en Chine, Russie, Inde, Brésil, Afrique du Sud, etc. Ils n’hésiteront pas à plonger la planète dans le feu nucléaire pour garder leur hégémonie sur le monde. Après avoir aidé les contre-révolutionnaires à prendre le pouvoir et à liquider l’URSS et le socialisme, l’impérialisme américain leur fait comprendre qu’il ne tolère aucune co-direction du monde. Dans leur rivalité à mort, l’impérialisme US et la bourgeoisie russe réactionnaire au pouvoir poussent le monde sur la voie d’une nouvelle et dévastatrice guerre mondiale. Ils poussent les prolétaires à s’entretuer dans une boucherie inouïe pour que l’une ou l’autre instaure sa suprématie mondiale.

Les budgets de guerre explosent. Ce sont les travailleurs et les peuples qui portent sur leurs épaules le fardeau de plus en plus lourd des dépenses pour les industries de la mort. Le peuple palestinien héroïque en paye en ce moment le prix le plus sanglant sous les bombardements de l’Etat criminel raciste, intégriste, belliciste et expansionniste d’Israël, soutenu par les USA et l’Union européenne.

La question de la paix et de la guerre ne peut être posée sérieusement par les prolétaires conscients de tous les pays sans qu’elle ne soit rattachée à celle du combat pour abolir le régime capitaliste, fauteur de guerres, d’agressions et d’étranglement économique des peuples qui refusent de se soumettre à la domination impérialiste. La question pressante est d’accumuler les forces, de gagner l’ensemble des classes laborieuses à la nécessité de le remplacer par le régime socialiste, régime par essence internationaliste et pacifique. La question posée par le glissement vers la guerre est de reconstruire un mouvement communiste international coordonné, en alliance avec toutes les couches sociales souffrant de la domination des oligarchies impérialistes, et prenant appui sur un grand mouvement syndical de classe en renforçant la FSM.

En Algérie, les capitalistes sont gavés d’argent public, d’assiettes foncières, de cadeaux fiscaux et de faveurs étatiques de toutes sortes. Leur richesse s’étale de façon insultante. Leur puissance économique et leur influence sur les appareils étatiques grandissent de jour en jour. Mais ils ne contribuent en aucune manière à un véritable développement qui garantisse au pays un minimum de sécurité économique.
A l’inverse et comme conséquence de la générosité du pouvoir pour le Capital, la condition des travailleurs continue à se détériorer. La paupérisation s’étale à l’oeil nu. Le salaire minimum n’a augmenté depuis plus de 10 ans que de 11% alors que, selon les chiffres de l’Office des Statistiques, rien que depuis 2019 le taux d’inflation a été supérieur à 32%. Le prix de la pomme de terre a augmenté de plus de 43%. Celui de l’oeuf de 162%, du poulet de 127%. La viande rouge est inaccessible. Le travailleur subit la loi des monopoles privés, des gros commerçants, des maquignons et des importateurs. Les campagnes gouvernementales de lutte contre la spéculation se heurtent à la toute puissante classe parasitaire qui s’est installée à la faveur de la destruction du secteur public et coopératif entamé depuis des décennies et de ses soutiens au sein des rouages de l’Etat.

Le régime économique actuel, fruit d’une longue évolution est un régime bourgeois. Toutes les décisions pratiques des autorités visent à consolider les intérêts et les positions économiques et politiques des différentes fractions de la bourgeoisie: industriels, commerçants, importateurs, propriétaires immobiliers, gros agrariens, financiers de l’ombre, etc. Elles renforcent la mainmise des multinationales sur l’économie nationale.

Les lois syndicales édictées en 2023 visent à réduire à l’impuissance la classe ouvrière et l’ensemble des travailleurs face à leurs exploiteurs.

Le caractère « social » de l’Etat algérien n’est qu’une fiction. Le pouvoir agite le danger que fait planer l’impérialisme sur les frontières du pays et l’unité de son territoire. Son but est d’étouffer le mécontentement des travailleurs en les invitant à se ranger sous la bannière de la « cohésion sociale ». Les travailleurs ne se bercent d’aucune illusion sur les intentions réelles du gouvernement. Il ne peut y avoir de « cohésion » entre exploiteurs et exploités.
Les travailleurs sont les premiers à s’inquiéter des plans des impérialistes pour s’emparer des richesses du pays. La classe ouvrière représente la principale force capable de par ses intérêts de classe à défendre avec la plus grande détermination la souveraineté du pays. Depuis l’indépendance les bourgeois ont toujours sapé les intérêts du pays en sabotant ses plans d’industrialisation véritable et en plaçant à l’étranger l’argent extorqué au pays.

Travailleurs, travailleuses,

Imposons notre présence aux manifestations du 1er mai!

Solidarité avec le peuple palestinien pour la réalisation de ses droits nationaux!

Solidarité avec la cause du peuple sahraoui pour ses droits nationaux!

Solidarité avec Cuba étranglée par le blocus criminel américain!

Solidarité avec tous les peuples asphyxiés par les sanctions économiques!

Rejetons le chauvinisme propagé par les forces réactionnaires pour dresser les peuples algérien et marocain l’un contre l’autre !

Luttons pour le démantèlement de l’OTAN!

Soutien à la lutte des peuples du Sahel pour mettre fin à la mainmise des puissances impérialistes et du néo-colonialisme français sur leurs richesses naturelles, pour le démantèlement des bases militaires étrangères! Soutien à leurs luttes contre le terrorisme obscurantiste et les séparatistes agents de l’impérialisme!

Construisons un grand parti révolutionnaire enraciné au sein de la classe ouvrière et des syndicats démocratiques, de classe, de masse et internationalistes!

Vive l’Internationalisme prolétarien!

Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme

29 avril 2024